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Tourisme : « Donner envie d’Aveyron » pour relever le challenge de demain

Actu Randonnée Publié le 28 Juin 2019

  Lors de la journée tourisme, l’Agence de Développement Touristique (ADT) de l’Aveyron, associée au Conseil départemental de l’Aveyron, ont révélé aux professionnels du tourisme les résultats de l’enquête : « Quels regards les Français portent-ils sur l’Aveyron ? »

Première destination campagne en Occitanie, le secteur touristique en Aveyron est un pilier de l’économie. Pour rester attractif demain, le département doit se défendre avec ses armes, mais surtout faire preuve d’adaptabilité face aux besoins des touristes. Les données rassemblées seront la base de nouveaux axes de travail pour relever ce challenge. Ce moment sera l’occasion d’échanger sur les défis à relever.

Des résultats pour donner un nouvel élan au tourisme en Aveyron

L’étude de notoriété et d’image fait apparaître que 13 % des sondés ne connaissent pas l’Aveyron et 47 % seulement de nom. Face à ce vivier, il est nécessaire de se montrer innovant en matière de communication.

Les sites et villes les plus connues sont le Viaduc de Millau à 81 %, Millau à 74 % et Roquefort à 73 %. La gastronomie et les produits locaux ont aussi une bonne place dans ces résultats. Cela montre que l’Aveyron « a des totems qui marquent son identité à l’échelle nationale », comme le confie Jean-Luc Calmelly, président de l’ADT.

Le Larzac avec 65 %, les Gorges du Tarn avec 63 % et l’Aubrac avec 55 % sont les destinations les plus connues. Le Carladez, les Raspes du Tarn, le Rougier de Camarès ferment la marche de ce classement. L’Aveyron est à la troisième place au niveau des recherches touristiques sur Internet après l’Ardèche et la Dordogne. Il faut « affermir et conforter cette assise pour rester ambitieux ».

Premier défi : travailler ensemble

Notre territoire a la chance unique d’avoir des emblèmes touristiques très forts comme le Viaduc de Millau en chef de file et des lieutenants puissants comme l’Aubrac, Conques, Rodez… Il est indispensable que ces sites travaillent ensemble pour dynamiser le tissu touristique du département. Jean-Luc Calmelly ajoute que « le tourisme est une œuvre collective, il faut se servir des figures de proue du département pour attirer ». Tous ces lieux sont le symbole d’une identité, celle de l’Aveyron d’où la nécessité d’un travail collectif pour centraliser les synergies.

Deuxième défi : rajeunir la clientèle

L’Aveyron est apprécié par une clientèle qui est déjà avancée dans l’âge. Il se présente l’enjeu de la rajeunir. Les 65 ans et + lui donnent une note de 8 contre 6,9 pour les 18 à 24 ans. Il faut créer de l’intérêt pour toutes les tranches d’âges.

Troisième défi : le plus dur, c’est la première fois !

Les personnes qui ont déjà consommé un séjour en Aveyron donnent en moyenne la note de 8,3. « La qualité de l’accueil permet de créer la fidélité », souligne Jean-Luc Calmelly, en précisant qu’il faut « établir une stratégie de conquête pour déclencher la première fois ». Le véritable pari est de charmer le touriste, « le goût de l’Aveyron le laissera sans voix ».

Quatrième défi : potentialiser la clientèle de proximité

C’est deux millions de personnes qui se trouvent à moins de deux heures du département. « L’Aveyron est une destination vacances, il faut qu’elle soit aussi synonyme de court séjour pour le Toulousain ou le Montpelliérain qui veut passer un week-end pour se ressourcer », assure Jean Luc Calmelly. Capter la clientèle des grands centres urbains est aussi un défi à relever.

L’avenir du tourisme en Aveyron se prépare, Jean-Luc Calmelly et Jean François Gaillard, président du Conseil départemental, se veulent être les fers de lance du tourisme aveyronnais.