Animer une rando : une veille et une adaptation permanentes
Actu Randonnée Publié le 23 Juin 2018
C’est parti pour cette superbe rando. Les participants, famille, amis association sont en forme, bien équipés et motivés. L’animateur est serin car la sortie a été bien préparée mais il sait qu’il va devoir s’adapter à des imprévus liés à la forme réelle des participants, à l’évolution de la météo, du terrain et aux conséquences sur l’horaire prévu.
La forme des participants
Dés le départ et pendant une trentaine de minutes il va veiller à un départ cool. S’il le juge nécessaire il sera en tête du groupe pour maitriser le rythme et fera fi des critiques éventuelles des participants pour s’adapter ensuite aux capacités physiques de ces derniers : fatigue, méforme, incident. Il sera attentif aussi à l’humeur et aux soucis des participants.
L’évolution de la météo
Le mauvais temps, c’est le cas du brouillard, de la pluie et de l’orage en particulier, qui signifie souvent visibilité réduite et orientation difficile, a souvent des incidences sur l’humeur du groupe.
L’observation des indicateurs météorologiques : force du vent et ressenti, température, nuages est importante.
Le terrain a été modifié
Les difficultés de progression peuvent être liées au terrain, qui a peut être été modifié suite à des intempéries par exemple depuis la reconnaissance ou l’examen attentif de l’itinéraire.
Des conséquences sur l’horaire
Tous les aléas précédents peuvent se traduire par un retard sur l’horaire prévu, il faudra alors :
– Réévaluer la durée de la randonnée.
– Modifier l’itinéraire prévu, en utilisant une variante plus rapide car plus courte ou plus facile.
– Éventuellement renoncer à l’objectif visé et faire demi-tour.
D’où l’importance d’une bonne préparation de la rando.
Et l’animateur aura soin de montrer son assurance sachant toujours se situer et se montrer apte à gérer les difficultés en faisant souvent le point avec les randonneurs.
A noter qu’il faut plus de courage pour renoncer que pour poursuivre.
