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Rando mémoire – jeudi 17 août  pour ne pas oublier !

Actu Randonnée Publié le 09 Août 2023

Le Comité du Mémorial organise, ce jeudi 17 août, en partenariat avec la commune de Sainte-Radegonde et le Comité Départemental de la randonnée pédestre de l’Aveyron, « la Rando Mémoire » (randonnée commentée).

– Départ : 14 h devant la salle du Champ du Moulin de Sainte-Radegonde

– Randonnée : 7 km autour des lieux de mémoire du village (ouverte à tous à partir de 12 ans)

– Participation : libre au profit de la réfection du gisant du monument aux morts

– Programme :

  • la tranchée des fusillés et le Mémorial où Marion Ollier, animatrice en architecture et patrimoine à Rodez Agglomération, nous parlera de cette sombre journée.
  • le Puech de Nauze où se fera lecture du témoignage d’un habitant.
  • Projection du court métrage ‘’ Le 17 août à 17 h’’ de Patrice Guillain à la salle du presbytère.
  • Moment de convivialité, offert par la municipalité de Sainte-Radegonde avant que chacun puisse se rendre au monument de la résistance pour la traditionnelle cérémonie du 17 août en présence des autorités locales et départementales à 18h30 au site du Mémorial (rassemblement à 18h15).

Mémorial de Sainte-Radegonde

Que s’est-il passé le 17 août 1944 ? 

Le 17 août 1944, une soixantaine de soldats allemands de la SS de la Luftwaffe exécute sommairement trente hommes, résistants, otages, maquisards, à Sainte-Radegonde, aux portes de Rodez, en Aveyron. Chaque année, la petite commune se souvient. 

A la mi-août 1944, ordre est donné à la gestapo de Rodez de fusiller tous les prisonniers de la ville. Des soldats allemands refusent, ce sera donc une unité de passage qui va se charger de la sinistre besogne.
Elle emmène trente hommes, extraits de leurs cellules de la caserne Burloup, qui sert de prison à la police de sûreté du régime nazi. Ce sont des résistants, des réfractaires, des maquisards.

Attachés deux par deux à l’aide de fils électriques, ils sont amenés près de la butte du champ de tir de Sainte-Radegonde, où vient s’exercer d’ordinaire la garnison de Rodez. Les trente hommes sont fusillés, enterrés à la hâte, certains encore vivants selon des témoins. Qui ont également rapporté que la Marseillaise avait été entendue, quelques minutes avant le début de l’exécution.

Celle-ci a été menée par le caporal Fieneman, un Nazi convaincu, selon les historiens. Jugé à Toulouse en 1951, il a été condamné à vingt ans de bagne et vingt ans d’interdiction de séjour. 

Un monument a été érigé à Sainte-Radegonde en 1946. Dédié à l’ensemble de la Résistance aveyronaise, il rend particulièrement hommage aux victimes de cette tuerie du 17 août 1944.

 

Court-métrage « le 17 août à 17 h »