« Une expérience à vivre » : dans les pas du film « Compostelle » avec Alexandra Lamy, cette commune de l’Aveyron se transforme en plateau de cinéma
Actu Randonnée Publié le 18 Juin 2025
Pendant trois jours, Conques se transforme en décor de cinéma pour accueillir le tournage du film « Compostelle » de Yann Samuell. Mercredi 11 juin 2025, figurants locaux, techniciens et la comédienne Alexandra Lamy arpentaient les lieux emblématiques du village, sous le regard des caméras.
Mercredi 11 juin 2025, les ruelles pavées de Conques ont vibré au rythme des caméras et des « Moteur ! Action ! » lancés par le réalisateur Yann Samuell.
Alexandra Lamy à l’affiche
En tête d’affiche : Alexandra Lamy, armée de ses sacs à dos de pèlerins, incarne l’un des rôles principaux du film « Compostelle ». Le tournage du film « Compostelle » a commencé le 13 mai, du Puy-en-Velay, et se terminera, le 4 juillet, sur la place de la cathédrale à Compostelle, en Espagne.
Des courses-poursuites dans les ruelles de Conques, un beau point de vue sur l’abbatiale, des scènes sur le parvis, dans l’église, sur le point de vue de Bancarel, dans les dortoirs des frères… Après Laguiole et Saint-Côme-d’Olt, c’est au tour de Conques d’être sous le feu des projecteurs, pendant trois jours. « C’est très bien pour les hôtels, les restaurants, la vie du village. Ça va être important aussi pour la notoriété du village et ça permettra d’inscrire Conques dans une histoire contemporaine », se réjouit Sandra Favier-Touzé, responsable du service patrimoine de la commune de Conques … »C’est très bien pour les hôtels, les restaurants, la vie du village ».
Un décor grandeur nature
Dirigés par une équipe d’une soixantaine de personnes, les figurants remplacent, pendant quelques instants, les véritables pèlerins. Une prise, deux prises, trois prises… « Je voulais voir comment se passe un tournage, le staff, les caméras… Ça sera un bon souvenir, je pense », sourit Jean-Marie, venu de Baraqueville pour participer à cette dernière étape aveyronnaise.
Des figurants heureux
Les acteurs d’un jour, pour la majorité Aveyronnais, attendent sous les arbres, patiemment, leur tour. « On est très bien encadrés, très bien accueillis. C’est une expérience à vivre, je ne regrette pas », s’enthousiasme Denise, habitante de Noailhac. Une cinquantaine de figurants participent aux trois jours de tournage à Conques.
Conques, déjà célèbre pour son rôle historique sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, entre ainsi dans une nouvelle ère : celle du grand écran. Un voyage qui, cette fois, ne se mesure pas en kilomètres, mais en émotions. À Conques, l’équipe de tournage est composée d’une soixantaine de personnes.
Du Puy-en-Velay jusqu’en Espagne en passant par Conques
Le tournage du film « Compostelle » a commencé le 13 mai 2025, au Puy-en-Velay, et se terminera, le 4 juillet, sur la place de la cathédrale à Compostelle, en Espagne. Avec Alexandra Lamy dans le rôle principal, le réalisateur Yann Samuell a décidé de poser ses caméras en Occitanie, et donc en Aveyron, notamment à Conques mercredi 11 juin et à Noaillac jeudi 12.
« L’histoire met en lumière deux personnes qui entreprennent le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle grâce à une association. Ils ne se connaissent pas. Elle, Alexandra Lamy, cherche à apaiser son passé ; lui, Julien Le Berre, est un adolescent en rupture qui tente de canaliser sa colère et son sentiment d’abandon. Au fil de la marche, entre affrontements, rencontres fortuites et instants suspendus, un lien fragile se tisse », résume Nathanaël La Combe, producteur pour Wonder aux côtés de Page Films.
« Jusqu’à la fin du mois de juin, nous sillonnerons la région : Saint-Chély-d’Aubrac, Espalion, Conques, les Pyrénées… », poursuit-il.
Alexandra Lamy a eu un coup de cœur pour ce récit inspiré d’une histoire vraie. « Je crois que c’est ce qu’elle a vu dans ce projet : une association qui existe, une histoire qui a du sens. » Car tout est parti du livre « Marche et invente ta vie » de Bernard Ollivier, fondateur de l’association Seuil. C’est un regard porté sur la seconde chance. Le message de son livre autant que celui du film « Compostelle ». « Parler du Saint-Jacques, un chemin millénaire emprunté par des millions de randonneurs et de pèlerins depuis des centaines d’années, avait aussi du sens. Nous avons trouvé cela fort de sillonner les territoires, de mettre en valeur ce chemin, de montrer la beauté du patrimoine naturel et culturel français et espagnol, et de raconter quelque chose en lien avec notre tradition, nos régions, notre histoire », conclut Nathanaël La Combe.
Source : Centre Presse 12 juin 2025