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Saint-Côme-d’Olt : les randonneurs espèrent la reprise

Actu Randonnée Publié le 13 Jan 2021

Un président qui apporte une envie de randonner communicative.

Le président André Berthomieu nous confie ses attentes en cette période particulière qui a fortement perturbé l’activité de l’association.

Natif du Lévezou, après un long parcours professionnel à EDF à Espalion, André Berthomieu conduit les destinées du club de randonnée Saint-Cômois avec beaucoup de tact et d’enthousiasme depuis dix ans. Aujourd’hui, il nous fait part de ses espoirs de jours meilleurs dès le mois de janvier.

Comment est venu votre intérêt pour la rando jusqu’à en arriver à la présidence du club et à des belles responsabilités au comité départemental ?

Pour moi et ma famille, les vacances étaient souvent synonymes de la découverte de la montagne, que ce soit dans les Pyrénées ou les Alpes. Et rien de tel que la randonnée pour se retrouver au plus près de la nature et de ses richesses.

J’ai découvert le club de Saint-Côme à travers les articles de presse relatant son dynamisme. J’ai tout de suite su que j’allais le rejoindre au lendemain de ma retraite. Cela fut chose faite en septembre 2005. L’année suivante, j’intégrais le bureau et assurais le secrétariat, tout en suivant les stages de baliseur officiel, comme ceux conduisant au brevet fédéral d’animateur. C’est en 2010, que mon mentor de l’époque, le président Jean-Claude Amichaud m’a sollicité pour prendre sa succession à la tête du club et pour siéger à sa place au comité départemental. Depuis 2014, j’y assure la présidence de la commission sentiers et itinéraires en lien avec les instances régionales.

Présentez-nous votre club…

À l’origine, c’est en 1993, que le club est né d’une émanation du club de gymnastique pour proposer de la randonnée. Aujourd’hui il compte une centaine d’adhérents, principalement d’Espalion et de Saint-Côme mais aussi des communes voisines jusqu’à Rodez. Il est dirigé par un Conseil d’administration de douze membres et compte bon nombre d’accompagnateurs et baliseurs diplômés. Outre la randonnée, le club propose des séjours de plusieurs jours, et assure le balisage de nombreux circuits sur le territoire. Sans oublier l’encadrement d’une sortie en joëlettes pour les résidents de la Mas et… quelques sorties associant le loisir, la marche et la gastronomie.

Comment avez-vous vécu le confinement ?

Depuis le 15 mars nous vivons une longue épreuve. Plus le plaisir de se retrouver sur les chemins, plus de convivialité… des doutes pour le président sur les effectifs qui risquaient de fondre… Avec l’heureuse surprise de la rentrée, avec un nombre d’adhérents stable, pas mal de nouvelles têtes et une affluence record pour les sorties de septembre traduisant une envie forte.

Qu’espérez-vous pour l’année nouvelle qui arrive ?

Que nous ayons la possibilité de nous retrouver pour randonner ensemble sereinement (le programme est prêt) et partager des moments de convivialité (si le thé dansant de début janvier est annulé, la rando galette est toujours programmée). J’ai le sentiment que les attentes sont fortes.

J’espère aussi que les deux séjours : La Costa Dorada en mai et le Mont Mézenc en juin pourront avoir lieu. Ce sont des moments forts à l’intérieur du club. Comme la rando gastronomique, la journée détente sur l’Aubrac autour d’un aligot et la journée familiale en car pour clore la saison début juillet.

 

Source : correspondant Centre Presse 29/12/2020